Les 24 et 25 novembre 2020, le National Heritage Board de Lettonie a invité UNIDROIT à une conférence internationale en ligne intitulée “Opportunités et défis de la gestion du marché de l’art et des antiquités”.
Cet événement a marqué le 50ème anniversaire de la Convention de l’UNESCO de 1970 sur les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transport illicites de la propriété de biens culturels et le 25ème anniversaire de la Convention d’UNIDROIT de 1995 sur les biens culturels volés ou illicitement exportés.
L’objectif de la conférence était de promouvoir la compréhension des représentants privés du commerce de l’art et des antiquités quant à leur rôle dans la protection des biens culturels, ainsi que de promouvoir la coopération entre l’administration publique et les acteurs dans le domaine des biens culturels en renforçant et en développant la gestion du marché de l’art et des antiquités.
Marina Schneider, Juriste principale et Dépositaire de traités à UNIDROIT, a participé à la séance d’ouverture où elle a souligné comment la Lettonie, bien que n’étant pas un marché de l’art actif, a renforcé son cadre juridique pour protéger son patrimoine et lutter contre le trafic illicite de biens culturels au niveau national en modifiant son code pénal et en ratifiant les Conventions de l’UNESCO de 1970 et d’UNIDROIT de 1995. Les deux conventions ont été ratifiées en 2019, ce qui montre la complémentarité entre ces deux instruments et le rôle de la coopération internationale.
La première journée a été consacrée aux instruments et outils visant à réguler le marché et la seconde à la pratique du commerce sur le marché de l’art et des antiquités avec une présentation de la Secrétaire générale de la CINOA sur l’importance des associations de marchands d’art pour promouvoir le patrimoine par des pratiques commerciales responsables, suivie par une représentante du marché local qui a présenté le marché et ses défis. Ensuite, la police d’État a expliqué comment elle travaille pour lutter contre les infractions liées aux biens archéologiques et le National Heritage Board de Lettonie a présenté une étude sur les meilleures pratiques des pays européens en matière de surveillance du commerce d’art et d’antiquités.
La session de clôture de la conférence a permis au public de poser des questions sur les présentations et sur la question générale de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, tant au niveau international que national.
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